Né en 1957 à Genève, Thomas termine sa formation de photographe publicitaire aux États-Unis de 1980 à 1983, au célèbre Brooks Institute of Photography de Santa Barbara, où il obtient son diplôme avec mention, après avoir remporté deux fois des bourses d’études et de Fuji.
De retour en Suisse, il exerce la profession de photographe publicitaire pendant un an à Genève. Durant cette période, il crée une première série d’œuvres abstraites en noir et blanc.
Thomas rejoint ensuite le Comité International de la Croix-Rouge. Au cours de ses années en tant que travailleur humanitaire, il a la possibilité de suivre et d’apprendre les nouvelles technologies dans le traitement des images numériques. C’est à son retour de ses missions humanitaires en 2000 qu’il développe une activité artistique et affine son style particulier.
Thomas crée une première série d’œuvres numériques entre 2000 et 2003, souvent encore marquées par des éléments très graphiques tirés de structures architecturales et de graffitis.
En 2002, Thomas fonde l’association genevoise Aquaverde, qui soutient les peuples autochtones d’Amazonie dans leur lutte pour la sauvegarde de la forêt primaire.
Il ne le sait pas encore mais c’est là qu’une
grande aventure commence avec les tribus indigènes de la forêt amazonienne.
Au cours des années suivantes, Thomas crée un grand nombre de photographies lors de ses voyages répétés dans la forêt primaire avec ses amis autochtones et commence à appliquer sa technique numérique à son travail photographique dans la forêt amazonienne.
Depuis quelques années, ses amis suisses versés dans l’art contemporain l’incitent à developper son art, à exprimer ses visions et à nous imprégner du monde insoupçonné des énergies et des esprits qui prospèrent dans la forêt amazonienne. Ils lui sont révélés grâce à ses frères indigènes.
En effet, en 2006, Thomas est adopté par la tribu Surui et grâce au chef Almir, il côtoie certains des plus grands et inspirants leaders autochtones, profondément enracinés dans leur lutte pour sauver leurs peuples et la forêt amazonienne.
Parmi eux, il en est un qui tend la main à Thomas et avec lequel il crée des liens étroits, le chef spirituel de la tribu Ashaninka, Benki Piyãko, qui est habité par un niveau de conscience extrêmement élevé et une grande vision pour la survie de la planète.
Les Ashaninka ont réussi à maintenir leurs traditions ancestrales malgré l’impact de l’homme blanc. Ils sont détenteurs de l’immense connaissance spirituelle et pharmacologique de la forêt. Benki est aujourd’hui reconnu comme l’un des chamans les plus influents d’Amazonie.
Et Benki lui souffle: “Thomãs, je te vois souffrir de tes problèmes cardiaques, la science occidentale a ses limites, nous voulons te garder avec nous pendant de nombreuses années. Si tu le désires, je peux guérir ton cœur et ouvrir ton âme à des dimensions dont votre civilisation n’a même pas idée, je t’aiderai à trouver un lien véritable avec la nature, la planète, l’univers. Je te guiderai pour ouvrir ta conscience et renforcer ton pouvoir créateur afin que tu puisses devenir une voix de la forêt entendue dans le monde entier”.
Et il le fait!
Et la forêt sourit.
Et c’est ainsi que Thomas nous fait découvrir tout au long de ses “Rêves Photonergétiques” aux couleurs vives, les révélations lumineuses d’un monde enchanté.